le Liban, une nouvelle fois embrasé
29 septembre 2024
Chers Amis du Liban,
A l’heure où je vous écris, le Liban s’est une nouvelle fois embrasé ! Cette nouvelle guerre est totale, déjà très meurtrière et elle sera longue. Elle entraîne le pays, déjà fragilisé par l’effondrement de ses institutions, dans un chaos durable. Sur le terrain la situation confine à l’apocalypse.
Tandis que les médias mettent en avant des scènes tragiques et que de nombreux analystes se lancent dans des thèses partisanes pour tenter de départager les torts des belligérants, les bombardements aériens et les missiles sèment régulièrement une violence inouïe. Les civils sont comme toujours victimes et, au Liban, ils ne peuvent compter que sur les initiatives privées pour leur porter secours, l’État étant totalement absent.
Vous avez été nombreux à nous appeler pour avoir des clés de compréhension de la situation. Que penser ? A qui revient la responsabilité d’une telle apocalypse géante ?
Certains pensent que cette guerre serait une sorte de délivrance qui pourrait affranchir définitivement le Liban des régimes syro-iraniens mais la majorité des Libanais sait que cette guerre n’est pas la leur et qu’ils se retrouvent une fois de plus, et bien malgré eux, au centre d’un échiquier d’intérêts régionaux sur lesquels ils n’ont pas la main, leur pays servant de terrain d’affrontements entre grandes puissances.
C’est à l’histoire que reviendra le droit de raconter aux générations futures ce qu’il conviendra de retenir de cette tragédie qui se joue sous nos yeux.
Mais c’est à nous autres, humbles travailleurs de la Charité, qu’incombe la responsabilité de secourir les plus fragiles et de sauver les vies de ceux qui dans ce chaos sont toujours atteints de maladies graves et qui ont encore toujours besoin de nous pour être soignés. Les blessés de guerre sont soignés dans les hôpitaux publics aux frais de l’État, mais le sort des malades chroniques est encore plus précaire qu’avant car rétrogradé par rapport aux urgences traumatiques. Beaucoup sont des déplacés des régions du Sud sous le feu des bombardements et ils sont ainsi coupés des centres médicaux qui leur prodiguaient soins et médicaments.
Désespérés et confiants, ils se tournent vers nous !
Grâce à votre fidèle soutien, Malte Liban continue à déployer ses programmes médicaux. Vous pouvez découvrir ci-après notre programme d’urgence pour faire face aux défis des six prochains mois.
Chers Amis, nul ne sait quand la paix sera de retour. En attendant, nous confions à vos intentions de prières les équipes médicales qui travaillent avec courage et abnégation dans les centres de soins primaires de l’Ordre de Malte ainsi que dans les établissements hospitaliers de l’Hôtel-Dieu de France avec lesquels nous avons noué des partenariats au service des malades démunis.
Le Liban ne mérite pas de rester seul face à son destin. Il a besoin de chacun de nous.
Secourons ce Pays ami de la France et prions pour l’avènement de la paix, juste et durable.
Charles-Henri d’ARAGON,
Président d’Honneur
Albert KFOURI,
Président
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