En France, 80% des cancers pédiatriques sont guéris, alors qu’au Liban, faute de soins et de moyens, plus de la moitié des enfants libanais atteints de cancer sont condamnés.

Cet immense drame est dû à la pauvreté. Les soins ainsi que les médicaments réservés au cancer sont particulièrement onéreux et la détresse des patients et de leurs familles est immense.

En accord avec le ministre de la Santé au Liban, Malte Liban a décidé de focaliser son aide dans le domaine de la radiothérapie, soin indispensable pour plus de 60% des patients atteints de cancer et qui nécessite des équipements sophistiqués que seuls de très rares hôpitaux ont encore les moyens de financer.

Afin de retenir une stratégie efficace face à cette immense tragédie, Malte Liban a confié une mission de conseil au Docteur Alain Fourquet, un expert reconnu en radiothérapie de l’Institut Curie, pour nous aider à y voir clair et à décider comment agir efficacement sur le terrain.

Le Docteur Fourquet s’est déplacé à Beyrouth au mois de mars dernier et nous a remis un état des lieux alarmant : les équipements de radiothérapie actuels à Beyrouth sont très anciens et seront frappés sous peu d’obsolescence.

Dans les 18 prochains mois, seules 4 à 6 machines seront encore en état de fonctionnement, soit cinq fois moins que le nombre nécessaire pour soigner les cas de cancers déclarés au Liban.

Vu la gravité de la situation, Malte Liban a décidé en accord avec ses partenaires privilégiés qui sont l’Hôtel-Dieu de France et l’Association Libanaise des Chevaliers de Malte, d’acquérir deux machines de radiothérapie et de faciliter l’accès à des soins gratuits à plusieurs centaines de patients, notamment les enfants atteints de cancer.

Cet investissement en équipements de radiothérapie est lourd mais il revêt un caractère d’urgence médicale absolu.

Fidèle à sa vocation de charité auprès des patients les plus démunis, Malte Liban a mis en place avec l’Hôtel-Dieu de France et l’association libanaise des Chevaliers de Malte un dispositif permettant d’unir leurs efforts pour secourir, soigner et guérir du cancer un maximum de patients libanais.

Certes, ce projet implique des investissements lourds mais nous avons confiance, car lutter contre le fléau de la pauvreté et des maladies est toujours possible lorsque la solidarité, la charité et la générosité s’unissent.

Hauts les coeurs ! Faisons nôtre cet admirable verset de l’Évangile pour guider nos pas :

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).

Très Chers Amis et Donateurs ne craignons pas d’aller encore plus loin, car la Banque de la Providence ne fait jamais faillite et votre générosité a déjà résonné à maintes reprises dans l’éternité !