La crise économique a un impact dévastateur pour les patients atteints de cancer : le Liban est devenu l’un des pays où la progression du taux de mortalité par le cancer est la plus forte au niveau mondial.
En 2024, MALTE LIBAN a mené sa propre étude qui démontre qu’il y a au Liban plus de 13 000 nouveaux cas de cancer par an dont plus de 350 nouveaux cas de cancers pédiatriques. Ceci est un véritable fléau pour deux raisons : 1) plus de 80% des Patients n’ont pas les moyens de se faire soigner en milieu hospitalier ; 2) par comparaison au nombre de la population du Liban et de la France, le nombre de nouveaux cas par an de cancers pédiatriques au Liban est proportionnellement plus de deux fois supérieur à celui constaté en France et plus de 60% des cas ne sont pas soignés ou mal soignés.

En 2024, MALTE LIBAN a financé l’étude des besoins du Liban en radiothérapie. Cette étude a été confiée au patron du service de radiothérapie de l’Institut Curie à Paris qui s’est déplacé au Liban à cet effet. Les conclusions de cette étude ont été cinglantes : pour couvrir les besoins des patients Libanais, le secteur hospitalier libanais a besoin de 20 machines de radiothérapie. Le parc actuel représente 14 machines dont 12 sont vétustes et obsolètes.

Par exemple, l’Hôtel-Dieu de France à Beyrouth dispose de deux machines de radiothérapie anciennes qui doivent urgemment être remplacées. Ceci signifie que le Liban est menacé à court terme de faire face à
un désert médical pour soigner les cancers.

Face à cette urgence médicale, MALTE LIBAN a déjà mobilisé au cours des trois dernières années d’importants moyens financiers pour mettre en place une véritable stratégie qui repose sur 4 piliers pour lutter efficacement contre le cancer au Liban :