Un Pape membre de l’Ordre de Malte et Ami du Liban
Dès les débuts de son pontificat, le ton était donné : le 25 décembre 2005, au pied de la crèche, il donnait au monde son encyclique Deus Caritas Est qui mettait en lumière de façon magistrale l’amour de Dieu pour les hommes, amour si grand qu’il leur donna son Fils. Le commandement du Lévitique : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » prend alors chair dans le Christ sauveur et tout au long de l’évangile, les aveugles voient, les sourds entendent, les paralytiques marchent et les lépreux sont purifiés.
Lors de sa venue au Liban, du 14 au 16 septembre 2012, Benoît XVI rencontra un pays certes affligé de bien des maux, mais encore bien éloigné de la situation de grande précarité dans laquelle il se trouve aujourd’hui.
Son appel à la jeunesse prend alors une tournure prophétique : « Il s’agit pour vous d’être des acteurs de l’avenir de votre pays » et son exhortation dans l’encyclique donne à notre mission une justification et une exigence qui nous interdit de faiblir : « L’Église est la famille de Dieu dans le monde. Dans cette famille, personne ne doit souffrir par manque du nécessaire : les personnes qui ont faim doivent être rassasiées, celles qui sont sans vêtements doivent être vêtues, celles qui sont malades doivent être soignées ».
Tout est dit. Avec bonté et fermeté. Merci très saint Père Benoît XVI pour cette route bien tracée. A nous de la suivre.
« Tenez bon dans la Foi ! »
« Si, à cette heure tardive de ma vie, je jette un regard en arrière sur les décennies que j’ai traversées, je vois tout d’abord combien j’ai de raisons de remercier. Je remercie avant tout Dieu lui-même, le dispensateur de tous les bons dons, qui m’a donné la vie et m’a guidé à travers de nombreuses tribulations, qui m’a toujours relevé lorsque je commençais à glisser, qui m’a toujours offert la lumière de son visage. En regardant en arrière, je vois et je comprends que même les parties sombres et pénibles de ce chemin ont été pour mon Salut et que c’est justement là qu’Il m’a bien guidé.
(…) je le dis maintenant à tous ceux qui ont été confiés à mon ministère dans l’Église : Tenez bon dans la foi ! Ne vous laissez pas troubler ! (…) ».
(Déduction fiscale : tout don bénéficie d’un crédit d’impôt égal à 66% des versements effectués)
