Apocalypse géante
Cette nouvelle guerre est totale, déjà très meurtrière et elle sera longue. Elle entraîne le pays, déjà fragilisé par l’effondrement de ses institutions, dans un chaos durable. Sur le terrain la situation confine à l’apocalypse.
Cette nouvelle guerre est totale, déjà très meurtrière et elle sera longue. Elle entraîne le pays, déjà fragilisé par l’effondrement de ses institutions, dans un chaos durable. Sur le terrain la situation confine à l’apocalypse.
Cela fait plus de huit mois que la population du Sud-Liban subit des bombardements quotidiens. Les destructions sont impressionnantes, les écoles ont fermé, les maisons détruites se comptent en milliers, même les églises n’ont pas été épargnées.
Les cas de cancer se multiplient au Liban pour plusieurs raisons : un fort taux de tabagisme, une pollution excessive et surtout une situation de stress qui dure depuis cinquante ans !
Depuis que la Banque Mondiale a déclaré, en juin 2021, que la situation libanaise était comme l’une des trois plus graves crises que le monde ait connues depuis 1850, rien n’a vraiment changé.
Personne ou presque n’en parle, mais la pauvreté continue toujours à causer d’immenses drames humains au Liban : les malades n’ont plus accès aux hôpitaux, les médicaments manquent, la pénurie de lait infantile fait des ravages.
Marie- Josée, jeune fille de 19 ans est née avec une malformation cardiaque
De retour du Liban après un long séjour en janvier. Nous en avons profité pour organiser sur le terrain le lancement de notre Partenariat avec l’Hôtel-Dieu de France à Beyrouth.
Dans une indifférence quasi générale, la grande majorité des malades libanais n’ont plus accès aux soins hospitaliers, les malades du cancer sont délaissés et personne n’en parle !
Depuis deux ans déjà, les Libanais attendent que l’enquête judiciaire concernant l’explosion de Beyrouth dénonce les coupables et rende justice aux victimes.
En attendant, le secteur hospitalier au Liban, qui était déjà au bord du gouffre, risque maintenant de s’effondrer.
Barqa, petit village chrétien du Nord du Liban, est perché sur le flanc oriental de la chaîne du Mont Liban surplombant la plaine de la Békaa. Depuis 1975, date du début de la guerre civile au Liban, les habitants de ce petit village sont en danger.
La pauvreté frappe durement les Libanais et leur inflige un sort impitoyable dont les premières victimes sont les tout jeunes enfants.
Sans tomber dans une exagération déplacée, nous pouvons véritablement parler d’une hécatombe et pour ainsi dire d’une sorte de « remake » du massacre des innocents version moderne !
Depuis hier, la tragédie a encore pris une nouvelle tournure aussi dramatique que prévisible. L’annonce de la fin des subventions pour l’importation des hydrocarbures précipite le pays tout entier dans un dangereux chaos…
Début juin, la Banque Mondiale a sonné le tocsin pour alerter le monde des dangers imminents qui menacent de ravager le Liban de manière dramatique pour ne pas dire irréversible. Dans un communiqué de presse effroyable, elle n’hésite pas à classer la situation parmi les trois plus sévères crises que le monde ait connue depuis 1850.
Si le Liban, se retrouve aujourd’hui sur son propre chemin de croix, le monde entier impuissant assiste à ses afflictions et nul ne voit poindre de lueurs d’espoir ni n’ose espérer une possible résurrection.
Mais, nous autres, nous sommes certains qu’une aube nouvelle ne tardera pas à triompher du chaos, de la souffrance et de la pauvreté.
Voilà maintenant plus de trois mois que l’explosion du 4 août dans le Port de Beyrouth mettait en déroute, en quelques secondes, le pays tout entier.
Cette explosion d’une puissance quasi nucléaire marquera à jamais l’histoire du Liban.
Voilà maintenant plus de trois mois que l’explosion du 4 août dans le Port de Beyrouth mettait en déroute, en quelques secondes, le pays tout entier.
Cette explosion d’une puissance quasi nucléaire marquera à jamais l’histoire du Liban.
Chers Amis, vous avez été nombreux à avoir répondu à notre dernier appel de détresse suite au drame humanitaire qui a frappé Beyrouth après l’explosion du 4 août dernier.
Un grand merci à tous pour votre sollicitude et votre indéfectible générosité.
Le port de Beyrouth, poumon de l’économie libanaise, n’est plus. Face à ce désastre humain et économique, l’Ordre de Malte au Liban s’est mobilisé dès les premières heures.